Cette méthode consiste en l’observation physique des différentes manifestations reliées à la fertilité (ovulation) et est destinée à déceler les périodes de fécondité et d’infertilité dans le cycle menstruel.
Ces connaissances et cette observation permettent donc de choisir le meilleur moment des relations sexuelles, selon que les personnes désirent ou non une grossesse.
Plusieurs modèles de graphiques existent. L’exemple suivant est à titre indicatif et ne prétend pas contenir l’ensemble des signes à observer
C’est à l’aide d’un thermomètre que la personne prend sa température basale à compter du 5e jour du cycle menstruel.
*Le cycle menstruel commence au 1er jour des menstruations et se termine la veille des menstruations suivantes.
La température peut être prise de manière buccale, vaginale ou anale et doit être inscrite aussitôt sur le graphique. Il est important de prendre la température par la même voie au cours d’un même cycle et de toujours utiliser le même thermomètre, afin de ne pas altérer l’interprétation du graphique. Tous les autres signes physiques de l’ovulation (glaire, col, douleurs, boutons, etc.) doivent être pris en compte et notés quotidiennement.
Pour pouvoir utiliser cette méthode et interpréter correctement un graphique, un « cours » est nécessaire et doit être donné par une personne ou un organisme certifié en la matière. L’interprétation d’un graphique se base sur la courbe formée en reliant les différents points de prises de température ainsi que par les signes observés. On peut constater deux phases : il y a la période hypothermique, caractérisée par une série de basses températures et la période hyperthermique, caractérisée par une série de hautes températures. C’est la présence de l’hormone du corps jaune (progestérone) à la suite de l’ovulation, qui fait monter la température du corps.
*L’écart de température entre les périodes hypothermique et hyperthermique varie d’une personne à l’autre.
L’ovulation se produit entre ces deux périodes, soit environ lors de la dernière prise de basse température. L’ovulation peut également se situer pendant la remontée, mais elle est toujours située en bas de la ligne de cache. La ligne de cache est une ligne qui se trace à 0,05 C° au-dessus du point le plus haut dans la période hypothermique.
Ainsi, à partir du graphique, il est possible de déterminer les moments propices à une relation sexuelle si les partenaires désirent ou non une grossesse. L’ovulation étant imprévisible, la période de basses températures est d’une durée variable et est caractérisée par une fécondité possible. La deuxième période est d’une durée constante de 14 jours. Afin de connaître la période d’infertilité absolue pendant laquelle les partenaires pourront avoir des relations sexuelles sans danger de procréer, il suffit de compter trois points consécutifs de haute température situés au-dessus de la ligne de cache, en comparaison avec un minimum de six points de basse température.
L’efficacité de cette méthode est grande, MAIS dépend entièrement de la motivation des partenaires à observer les signes, et d’une bonne compréhension du cycle menstruel et de la méthode. À cette fin, il est bon de consulter une ressource compétente dans le domaine de la planification des naissances. Vous pouvez également nous contacter pour vous aider à la compréhension de la méthode ainsi qu’à l’interprétation des courbes sympto-thermiques.
Si la méthode est utilisée comme moyen de contraception, il faut retenir qu’en dehors de la période d’infertilité absolue, cette méthode doit être combinée avec d’autres méthodes contraceptives comme le condom, les spermicides et/ou le diaphragme. Pour plus d’informations sur ces autres méthodes contraceptives, veuillez consulter notre section Contraception.